Un voyage au Cambodge est une occasion pour faire des découvertes de toutes les sortes. Ce pays est principalement connu pour ses fameux sites touristiques dont ceux d’Angkor, du lac Tonlé Sap ou encore de la ville de Phnom Penh. Mais au-delà des clichés habituels, Cambodge dissimule aussi d’autres découvertes insolites relatives à sa culture, sa religion, etc. Voici alors quelques détails sur les choses insolites à découvrir dans ce pays.
Les Ting Mong
Les Ting Mong, on en rencontre particulièrement beaucoup dans les zones rurales cambodgiennes. Ce sont des sortes d’épouvantails dressés sur les champs ou sur des lieux particuliers. Contrairement à ce qu’on puisse penser, leur raison d’être n’a rien à avoir avec les épouvantails en Occident. En effet, ils ne sont pas dressés pour faire peur aux oiseaux et les empêcher de détruire les récoltes. Ce sont plutôt des mannequins conçus pour chasser les mauvais esprits, les fantômes, les spectres et les maladies. Ils portent souvent des armes factices dont des épées, du bazooka et de l’AK47. Leurs têtes sont vêtues de casques. Selon la croyance khmère, ces figures sont des supports dans lesquels s’incarnent une force magique. Celle-ci éloignerait les mauvais esprits des lieux qu’ils gardent.
Le Bamboo Train
Lors d’un voyage Cambodge, il faut tester un Norry ou un Bamboo train. Il s’agit d’un moyen de transport inventé dans les années 80 par des villageois débrouillards. Il est principalement utiliser pour assurer le transport de personnes mais aussi de marchandises dans les provinces rurales. Ce type de chariot glisse sur les voies de chemin de fer de la même manière que le train. Il est constitué d’une plateforme en bambou et d’un moteur issu de bricolage. Pouvant être démonté à volonté, il se transporte aisément hors de la voie ferrée en cas de rencontre avec les vrais trains. Il faut noter que les trains prennent une allure de quelques dizaines de km / heure. Cela donne le temps aux conducteurs de Norry de débarrasser leurs chargements et leurs chariots du chemin de fer. Bien qu’ils se fassent rares, il est encore possible d’en rencontrer dans les zones rurales cambodgiennes.
Les nombres porte-bonheur
Chez les Cambodgiens, il y a encore plusieurs croyances qui sont très respectées et prises très au sérieux. C’est le cas du choix des chiffres. Certains numéros sont alors considérés comme portent bonheur alors que d’autres sont de mauvais augure. Comme dans plusieurs pays asiatiques, le chiffre n’est pas bon. On peut alors remarquer qu’il disparaisse dans diverses situations : étages de buildings, numéro de chambre, etc. Il ne faut donc pas s’étonner si lors d’un voyage au Cambodge, on passe directement de 3 à 5. Les Cambodgiens sont alors prêts à dépenser plus pour avoir des numéros porte-chances pour l’immatriculation de leurs voitures, pour leurs numéros de téléphone, etc.
Le Bokator
Le Bokator qui se traduit comme « marteler un lion » est l’art martial typiquement et il fait aussi partie des plus vieux arts de combat cambodgiens avec le Kun Khmer ou encore le Pradal Serey. Selon les légendes, il serait la manière de défense utilisée par les armées Khmères avant Angkor. Il date donc d’environ 1700 ans. Cet art martial se base sur l’utilisation des bras et des pieds. Il est particulièrement marqué par les coups de coude, de genou et de tibia. Il peut aussi permettre des soumissions et du combat au sol. Au total, il contient 341 mouvements qui imitent dans la plupart des cas des mouvements sauvages d’animaux dont l’aigle, le lion, le cheval, etc. Ceux qui pratiquent le Bokator portent des vêtements traditionnels des anciennes armées khmères constitués d’un krama ayant une couleur correspondante au niveau de maitrise de l’art sur la taille et des cordelettes sur la tête et les biceps.
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