L’investissement en bourse représente une opportunité majeure pour faire fructifier son capital, surtout dans le contexte économique actuel marqué par la volatilité des taux d’intérêt et la recherche de rendements plus élevés que ceux offerts par l’épargne traditionnelle. En 2025, débuter chez Boursorama s’avère une solution pratique et accessible grâce à une plateforme performante et des conditions tarifaires attractives. Ce guide vous accompagne pas à pas, depuis la compréhension des classes d’actifs, jusqu’aux stratégies d’épargne régulière, en passant par le choix des enveloppes fiscales et des supports d’investissement. Découvrez comment éviter les pièges psychologiques et tirer parti de la diversification via les ETF, tout en profitant des conseils adaptés aux profils de débutants. Un panorama complet pour donner confiance aux nouvelles générations d’investisseurs souhaitant bâtir durablement leur patrimoine.
Comprendre les classes d’actifs avant d’investir sur Boursorama
Avant de se lancer dans l’achat d’actions ou d’autres instruments financiers sur Boursorama, il est fondamental de maîtriser la notion de classes d’actifs. Ces catégories regroupent les différentes formes d’investissements disponibles sur les marchés. Chaque classe possède son propre profil de risque, rendement, liquidité et fiscalité, éléments indispensables pour bâtir un portefeuille cohérent et équilibré.
On distingue généralement neuf à dix classes, dont les principales sont :
Les actions, représentant des parts de sociétés cotées, offrent à la fois des possibilités de plus-values et de dividendes réguliers. Elles sont reconnues pour leur volatilité élevée mais leur potentiel de performance sur le long terme est souvent supérieur aux autres actifs. Lors des phases de croissance économique, elles tendent à bien se comporter, mais leur cours peut fortement chuter en périodes de crise.
Les obligations, quant à elles, correspondent à des titres de créance logement par des États ou entreprises. Elles procurent un revenu fixe via des coupons, mais leur valeur fluctue en fonction des variations des taux d’intérêt. Par exemple, depuis la remontée des taux en 2022, les obligations à long terme ont vu leur prix baisser, impactant négativement leur rendement en capital pour les détenteurs existants.
Le monétaire regroupe les placements à court terme très sûrs et liquides comme les fonds monétaires et comptes à terme. Ces instruments garantissent le capital mais offrent un rendement faible, ce qui en fait des supports de choix pour l’épargne de précaution ou le placement temporaire des liquidités.
L’immobilier coté permet d’investir indirectement via les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ou les foncières cotées. Ces supports distribuent des revenus locatifs et assurent une bonne diversification grâce à leur faible corrélation avec les marchés financiers classiques. Toutefois, les taux immobiliers montants en 2025 pèsent sur la demande et la valorisation des actifs.
Adapter son investissement aux fluctuations des taux d’intérêt en 2025
La politique monétaire, par le biais des variations des taux d’intérêt, influence profondément les performances des différentes classes d’actifs. En 2025, l’environnement est marqué par une nouvelle phase de normalisation des taux après plusieurs années à des niveaux historiquement bas pour investir Boursorama.
Lorsque les banques centrales adoptent une politique restrictive pour freiner l’inflation, les taux montent. Ce phénomène a un impact direct sur les obligations qui voient leur prix baisser. Plus la maturité est longue, plus cette baisse sera prononcée. Les obligations à taux variable souffrent moins, mais restent sensibles à l’augmentation des taux. Par exemple, un investisseur détenant un ETF obligataire européen via Boursorama (comme ceux proposés par Amundi ou Axa Investment Managers) devra s’attendre à une volatilité accrue sur cette asset class en période de hausse des taux.
De même, les actions peuvent pâtir de la montée des taux. Le coût du crédit augmente pour les entreprises, ce qui pèse sur leur rentabilité et limite leurs investissements. Par ailleurs, la valorisation des actions diminue puisque les bénéfices futurs sont actualisés à un taux sans risque plus élevé. Ce phénomène encourage les arbitrages vers des actifs moins risqués, réduisant la demande sur les actions. Certaines industries cycliques comme la technologie ou la finance peuvent ressentir plus fortement ces ajustements.
À l’inverse, lors des phases de baisse des taux, les obligations tendent à s’apprécier, surtout celles à longue durée. Les investisseurs se tournent également vers la dette privée pour capter des rendements supérieurs. En parallèle, les actions profitent d’un contexte favorable grâce à un coût du crédit réduit, favorisant la croissance des entreprises et dopant les valorisations, notamment dans les secteurs dynamiques. Par exemple, l’immobilier est également stimulé par la baisse des taux d’emprunt facilitant l’accès à la propriété, notamment dans les zones tendues.
Le dollar et l’or réagissent également de manière anticyclique : dans un environnement de hausse des taux, le dollar se renforce attirant des capitaux globaux, tandis que l’or perd en attractivité faute de rendement intrinsèque. Inversement, en contexte accommodant, l’or sert de protection face aux risques d’inflation et de dépréciation monétaire.
Éviter les pièges psychologiques courants chez les débutants en bourse
Investir en bourse est aussi un exercice de maîtrise de soi. La psychologie de l’investisseur joue un rôle déterminant dans la réussite ou l’échec sur les marchés financiers. De nombreux débutants commettent des erreurs liées à leurs émotions et à des biais cognitifs bien identifiés, qui peuvent s’avérer coûteux sur le long terme.
Un premier écueil fréquent est d’agir impulsivement sous l’influence de la peur ou de l’euphorie. Par exemple, lors d’une baisse brutale du marché, certains vendent leurs actions au plus bas pour éviter des pertes additionnelles, seulement pour rater le rebond qui suit. Inversement, pendant une phase de forte hausse, l’euphorie peut pousser à acheter à des prix trop élevés, menant à des pertes ultérieures.
La sur-réaction aux informations de court terme est un autre obstacle. Les nouvelles économiques, résultats trimestriels ou annonces géopolitiques sont souvent amplifiées par les médias. Or, une stratégie d’investissement raisonnée la plus efficace consiste à se focaliser sur les fondamentaux et les tendances de long terme plutôt que sur le « bruit » quotidien. Chez Boursorama, les outils de suivi et alertes peuvent aider à rester informé sans surréagir.
Beaucoup surestiment aussi leur capacité à prédire les marchés et à sélectionner les titres gagnants. Ce phénomène entraîne un trading excessif, causant des frais importants et réduisant la performance. Le « market timing » demeure une technique hasardeuse, même pour les professionnels expérimentés.
Les biais cognitifs, largement documentés par l’économie comportementale, influencent aussi les décisions. Le biais de confirmation pousse à ne considérer que les informations allant dans son sens, empêchant un jugement objectif. L’ancrage conduit à fixer un prix d’achat comme référence et à refuser de vendre à perte, même quand cela serait préférable. Le biais domestique, qui consiste à préférer investir dans son pays par familiarité, diminue la diversification et augmente les risques sectoriels et géographiques.
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